LeBron James évoluera bien à Cleveland la saison prochaine. La star de la NBA a confirmé son retour au sein de son premier club, qu’il a quitté en 2010 pour Miami.
C’était la décision la plus attendue de l’été en NBA. Voire dans aux Etats-Unis. LeBron James a décidé de rentrer à la maison. C’est la star elle-même qui l’annonce dans une colonne dans Sports Illustrated. A 29 ans, le King a pris la décision de quitter Miami pour rentrer à Cleveland. Une franchise qu’il a quitté avec fracas en 2010 pour rejoindre le soleil de la Floride et qu’il va retrouver avec un statut de free-agent. La star de la NBA a décidé de faire valoir une clause dans son contrat pour quitter le Heat. Annoncé aux quatre coins du pays, il a finalement pris beaucoup d’observateurs à contre-pied en décidant de retrouver son Ohio natale.
EXCLUSIVE: I’m Coming HOME by @KingJames http://t.co/3dAzWO3ZXH (via @SI_LeeJenkins) pic.twitter.com/wIxfyojPIQ
— Sports Illustrated (@SInow) 11 Juillet 2014
Je suis un enfant du Nord Est de l’Ohio. C’est là où j’ai marché. C’est là où j’ai couru. C’est là où j’ai pleuré. C’est là où j’ai saigné. Cela prend une place spéciale dans mon coeur. (…) Ma relation avec l’Ohio est plus forte que le basket. Je ne l’ai pas réalisé il y a quatre ans. Je le réalise maintenant, explique LeBron James dans le seul entretien qu’il donnera pour expliquer son choix, puisqu’il affirmé qu’aucune conférence de presse ne sera donnée pour cela. A Miami, aux côtés de Chris Bosh et Dwyane Wade, il a continue à écrire sa légende, qui devrait faire de lui l’un des plus grands joueurs de l’histoire : champion en 2013 et 2013 avant d’échouer cette année en finale contre les Spurs, LeBron a également raflé les titres de MVP en 2012 et 2013, comme il l’avait fait sous les couleurs des Cavaliers en 2009 et 2010.
Il effectue son retour avec une énorme pression sur les épaules : celle de faire revenir une franchise au sommet après des dernières années difficiles. Avec Kyrie Irving, la nouvelle star du basket US, ou le Canadien Andrew Wiggins, premier choix de la draft 2014, le tout sous les ordres de David Blatt, premier Européen à diriger une équipe NBA, LeBron aura de quoi être soutenu. Je ne promets pas d’être champion. Nous ne sommes pas prêts. Pas encore. Bien sûr, je veux gagner l’an prochain, mais je suis réaliste. Ce sera un long processus, beaucoup plus long qu’il ne l’était en 2010, quand il fait grimper Cleveland au sommet, comme l’explique le King, apportant une conclusion qui peut donner des frissons : En Ohio, rien n’est donné. Tout se gagne. Vous devez travailler dur pour avoir ce que vous avez. Je suis prêt à relever le défi. Je rentre à la maison.