Avant de tester dans quelques semaines la nouvelle Mazda MX-5 aux environs de Barcelone, la rédaction de Sport.fr a eu l’immense satisfaction de rouler pendant plusieurs jours au volant de la Miata 3e génération. Un moment rare, qui nous rappelle que la conduite au XXIe siècle peut encore être une source de plaisir.
Soyons honnête. Récupérer les clés d’une Mazda MX-5, c’est un peu comme revivre ses premiers Noëls d’enfant. Un état d’excitation peu avouable mêlé à une certaine fébrilité.
Notre roadster gris est beau… Sublime même. Il rase le bitume. S’offre au ciel. Ronronne généreusement. Nous jubilons! Mais pour quelles raisons cette voiture nous transporte-t-elle autant? Qu’est-ce qui fait que la Miata est si spéciale?
D’abord, c’est un roadster dans la plus pure tradition des modèles anglais. Mazda a beau être un constructeur automobile japonais, il a su reprendre le concept des petits roadsters anglais des années 60. Avec ses courbes gracieuses et sa capote souple amovible (soft top), la Miata rappelle des voitures de légende comme la Triumph Spitfire, la MG ou encore la Lotus Elan.
Ensuite, la conduite est sportive. Outre le doux ronron du MX-5, force est de constater que les trois versions motorisées et increvables (90, 115 et 130 ch) sont particulièrement joueuses. Que vous rouliez à 60 km/h ou à 110 km/h, le plaisir de conduite est bel et bien là. La boîte mécanique est exceptionnelle, les rapports sont courts, le couple formidable. A une époque où rouler devient un calvaire (la hantise d’un radar embarqué sabrant tout plaisir de conduite), s’installer au volant d’un MX-5 reste jubilatoire et source de sensations de roulage rares.
Enfin, on se sent beau au volant d’une Miata. Capote relevée, cheveux au vent, on mange les kilomètres Ray-Ban greffées sur le nez. On prend des coups de soleil. Les femmes vous regardent (A moins que ce ne soit la voiture?) et vous sourient. La vie est belle. Le MX-5, c’est un peu la Dolce Vita au quotidien! On respire le grand air… de la campagne. Car, c’est un fait, la Miata vous rend romantique. Chérie, si nous allions pique-niquer ce week-end? Un panier dans le coffre de la Miata, et on file à Rambouillet? Quelle classe!
Vous l’aurez compris, la Miata nous rend fou. Simplement parce qu’à son bord, la conduite redevient un plaisir. Et ce plaisir simple tend à disparaître aujourd’hui. La police n’y est pas étrangère avec sa répression systématique et ses objectifs de renflouement des caisses de l’Etat. Les constructeurs non plus, en proposant des modèles de plus en plus aseptisés.
La Miata est le cabriolet le plus vendu de l’histoire de l’automobile avec, à ce jour, près d’un million d’exemplaires déclinés en trois générations. Essayez-la, vous comprendrez pourquoi!
Pour contacter la rédaction de cette rubrique:
[email protected]
Le saviez-vous?
La Mazda MX-5 quatrième génération (sortie prévue en
septembre 2015, Ndlr.)
a reçu le prix Red Dot: Best of the Best.
Le prix «Best of Best» récompense les designs les plus
avant-gardistes dans
de nombreuses industries, et a été octroyé cette année à
seulement 1,6% des
candidats du concours Red Dot Award: Product Design.
«Le MX-5 a toujours eu pour vocation de susciter le
plaisir, et le design
constitue une composante clé de son succès, explique
Kevin Rice,
directeur du design de Mazda Europe qui s’est vu remettre
le trophée aux
côtés du vice-président de la communication, Wojciech
Halarewicz.
«Offrant un parfait équilibre entre tradition et
modernité, ce nouveau
modèle a nécessité un énorme travail afin de définir les
éléments à
reprendre de l’ancien modèle et ceux à faire évoluer.
Chaque centimètre
carré de ce véhicule exprime la vie et le mouvement, et
promet un
exceptionnel agrément de conduite.»