Nous avons eu l’immense privilège de cruiser pendant plus d’une semaine au volant d’un Ranger Ford, dans la région de Chamonix. L’occasion de découvrir les avantages et les inconvénients d’un pick-up double cabine en Ville et en Montagne. L’occasion surtout de s’éclater au volant!
Modèle testé
DOUBLE CABINE WILDTRAK 4×4
4P 3.2 TDCi 200ch BVA6
Nous étions très excités à l’idée de récupérer la bête au Parc presse de la marque américaine. Car, n’hésitons pas à le dire, s’installer au volant d’un RANGER FORD est totalement jouissif.
Les clés récupérées, direction le garage. Difficile de rater l’animal. Le Ranger Wildtrack est imposant. Très imposant même. 5,36 mètres de long, sur 1,81 mètre de haut et 1,85 mètre de large. Notre modèle est blanc. Il claque. Il est beau. On l’aime déjà.
Ouverture centralisée… Le ranger nous fait de l’oeil ! Nous nous hissons dans la cabine plutôt cosy du Ranger Wildtrack. Réglage des fauteuils chauffants, des rétros géants, du système de navigation… Ne manque plus que le Stetson et l’aventure peut commencer ! Nous jubilons. Contact. Le «vroum» viril du 5 cylindres 3,2 TDCI de 200ch finit de booster encore un peu plus notre testostérone.
Contre toute attente et malgré ses dimensions impressionnantes, le puissant 4×4 se faufile avec une facilité déconcertante dans le trafic urbain. Il faut dire que les automobilistes deviennent subitement courtois à notre égard. Premier rond-point : une voiture ayant la priorité nous laisse passer… visiblement impressionnée par le bestiau. On l’aime vraiment bien ce Ranger ! Deuxième surprise : le pick-up braque incroyablement bien ce qui nous permet d’emprunter la plupart des axes urbains… sans jamais craindre de rester coincé au détour d’un carrefour.
Confort de conduite, habitacle spacieux et insonorisation, mêlés à une technologie de pointe nous font rapidement oublier que nous sommes au volant d’un gros pick-up. Et pour la première fois depuis plusieurs semaines, alors que nous enchaînons les tests automobiles, nous prenons un réel plaisir à conduire en respectant à la lettre les limitations de vitesse.
Un Ranger se conduit « à la cool »…
D’abord parce que nous redoutons quelque peu la consommation d’essence de ce molosse. Ensuite, parce qu’un 4×4 ne se manipule pas pied au plancher, mais avec doigté. C’est donc dans un esprit de zénitude absolue que nous empruntons les grands axes autoroutiers pour nous rendre à Chamonix. Calés à 130, nous avalons les kilomètres avec une joie non contenue. La benne arrière, fermée grâce à son rideau de plateau rigide coulissant, est pleine. Nous y avons stockés des valises et du matériel de ski (Ndlr, matériel qui restera dans la benne faute de neige !). Le voyage nous paraît court. Nous sommes incroyablement bien dans cette puissante voiture où règne un formidable sentiment de sécurité.
Premier plein. Des gouttes froides parcourent nos tempes. Le diesel se déverse à plein régime dans le réservoir de 80 litres du Ranger. Rapide calcul de la consommation. 11,3 litres au 100 kilomètres. Nous sommes agréablement surpris. Très agréablement surpris. Comme nous t’aimons belle machine !
Dans la station-service, des enfants se pressent au-devant du Ranger et demandent, curieux et excités : «Monsieur ? C’est quoi cette voiture ?». Nous répondons fièrement : «Un FORD Ranger les enfants. Vous aimez ?». «Grave ! Ca déchire !» Ils sortent leur téléphone portable, prennent quelques photos, exécutent une série de selfies devant la calandre agressive du pick-up, puis s’éloignent satisfaits.
Nous poursuivons notre route en profitant pleinement du sound-system et de la technologie Bluetooth. Un panneau indique «déjà» Chamonix. Depuis quelques dizaines de kilomètres, le RANGER se plaît à évoluer dans les routes de montagne. Un espace qui lui sied à ravir. Un espace fait pour lui.
Arrivés. Il faut vider le coffre. Coffre qui a quelque peu pris la pluie. Le rideau de plateau rigide coulissant de la benne ne s’est pas montré aussi hermétique que nous l’aurions espéré. Qu’importe, nous prévoirons une bâche pour le retour !
Le temps ne fut pas toujours clément. Les températures ont souvent avoisiné les -15°C, et pourtant, le RANGER n’a jamais failli. Démarrage au quart de tour malgré l’épaisse couche de glace qui recouvrait le pick-up au petit matin. Tenue de route impeccable malgré le verglas. Franchissement de talus en toutes circonstances avec une aisance absolument déconcertante. Le RANGER affiche une seconde vie en milieu montagnard.
Jamais un véhicule testé n’aura été autant photographié. Le propriétaire d’une Porsche 911 nous a longuement interrogés sur le pick-up. Ponctuant toutes ses phrases par un «Il est vraiment beau !», et concluant son interrogatoire par un «Je me demande si je ne vais pas en acheter un ?».
Le plus difficile, dans l’histoire, fut de rendre le RANGER au parc presse. Nous l’avons testé, nous l’avons adoré. Nous le recommandons sans la moindre hésitation.
Prix maximum TTC du modèle de base : 39 900,00 euros
Prix HT du modèle de base : 33 361,20 euros
Option(s) sur le véhicule :
* CROCHET D’ATTELAGE 450,00 euros
* PEINTURE METALLISEE 580,00 euros
* RIDEAU DE PLATEAU RIGIDE COULISSANT 2 000,00 euros
Prix maximum TTC du modèle exposé : 42 930,00 euros
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