Sa ligne est élégante et dynamique. Son intérieur spacieux et bourré d’électronique. La nouvelle Opel Insignia Sports Tourer est un régal pour les yeux et séduit tout autant par son comportement routier. Faire le choix de cet immense break de 5 mètres, c’est refuser de céder à la tentation facile du SUV, sans doute plus pratique au quotidien, notamment en ville, mais tellement plus flatteur pour l’ego.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que le nouveau Opel Insignia Sports Tourer est une vraie réussite esthétique. Une belle voiture en somme. Finie l’époque où le break ne ressemblait à rien et n’intéressait que les commerciaux des grands groupes ou les familles nombreuses… Aujourd’hui, s’afficher au volant d’un break racé est devenu gage de bon goût. Et l’Opel Insignia Sports Tourer fait honneur au genre. Les lignes sont épurées, dynamiques, fluides, félines, sexy. La face avant sculptée, sublimée par des optiques travaillées, semble vous observer. Pour un peu, elle vous inciterait presque à prendre la route… L’allure générale est sportive.
Une fois à bord, les impressions premières se confirment. L’élégance est au rendez-vous. L’intérieur s’avère spacieux, le poste de conduite optimisé pour le conducteur, les finitions soignées, « le confort indéniable. La technologie embarquée et les aides à la conduite rassurent (caméra frontale, alerte anticollision, freinage automatique avec détection de piétons, avertisseur d’angle mort, alerte de franchissement de ligne blanche, feux adaptatifs avec technologie matricielle 32 LED). Ce n’est pas un simple habitacle de limousine… c’est une deuxième maison que nous offre la marque allemande. Un sanctuaire où il fait bon s’installer.
Plaisir de conduite indéniable
Sur route, rien ne change. Le 4 cylindres du 2.0 Diesel 170 CV offre tout le confort de conduite nécessaire à qui emprunte régulièrement des trajets rapides et autoroutiers. Suffisamment dynamique et coupleuse, l’Insignia Sports Tourer, équipée d’une boîte automatique à 8 rapports, livre une relance très honorable. Le châssis, stable, colle au bitume. Mais à l’instar d’une automobile électrique, un break se conduit souvent avec souplesse et sérénité. Nous n’avons pas failli à la règle. Et le plaisir était indéniable. La conso flirtait avec les 7l/100 kilomètres. Très correct au regard du gabarit de la bête.
Si le modèle essence de 140 cv est proposé à 28.450 euros, il faudra débourser 40 500 euros pour le 2.0 Diesel 170 cv en finition haut de gamme Elite et sa boîte auto. 44 250 euros pour le 2.0 Turbo développant 260 cv en 4 roues motrices.