L’outlander PHEV répond à toutes les attentes qu’un consommateur attend d’une voiture hybride aujourd’hui : La tenue de route est bonne ; le mode 4×4 indéniablement efficace ; et surtout l’autonomie en 100% électrique très satisfaisante, donc économique. Côté pratique, le véhicule, au design revu et corrigé avec goût, dispose d’un grand coffre, s’avère étonnamment confortable et affiche un bel équipement de série. Le prix est plutôt compétitif. Joli coup !
Testé sur les routes bretonnes, le séduisant Outlander PHEV s’est rapidement imposé comme un véhicule hybride de bonne facture. Pour ceux qui redoutent la prise en main d’un 4×4 hybride, qu’ils se rassurent… l’outlander PHEV s’apprivoise en quelques minutes. Et le plaisir de conduite est immédiat. Tous les éléments sont réunis pour vous satisfaire : confort de l’habitacle, équipement riche et technologique, position surélevée et rassurante propre au segment, silence plaisant de l’électrique, couple enthousiasmant… Pour un peu, on jurerait une catégorie premium.
Dès la mise en route, le PHEV affiche une dominante électrique. Jusqu’à 120 km/h et pour 40 kilomètres en mode ECO, la voiture reste en mode électrique. Si nous n’y sommes pas parvenus, pour avoir quelque peu joué avec l’animal, il doit être aisé de tutoyer les 50 kilomètres d’autonomie sans essence.
4 modes de propulsion sont proposées par l’hybride : le mode « CHARG » qui permet de recharger les batteries en roulant (prévoir 1 à 2 litres d’essence en plus, Ndlr.) ; le mode « SAVE » qui permet de maintenir le niveau de charge lorsque l’on souhaite favoriser le moteur thermique ; le mode « EV » qui bloque le PHEV en 100% électrique (12 kW de batteries Li-ion). Enfin, le mode 4×4.
Détail de la mécanique du moteur thermique : l’Outlander PHEV est équipé d’un moteur essence (SP 95) de 2 litres (121 cv) couplé à deux moteurs électriques (2×82 cv) montés l’un à l’avant, l’autre à l’arrière.
L’Outlander PHEV est rechargeable sur une prise classique ou sur des bornes de chargement. A noter qu’il est possible de « forcer » le mode de recharge de la batterie via le moteur essence ou de préserver la capacité de roulage « 100% électrique » pour en disposer de manière certaine dans des zones à circulation restreinte (en centre-ville par exemple, Ndlr.). Enfin, des palettes au volant permettent de réguler la récupération de l’énergie synétique de la voiture dans les phases de décélération. Un vrai point positif puisque cette technique dite de « régénération » permet d’une part de recharger la batterie, d’autre part d’économiser les freins.
Coté consommation, l’Outlander PHEV est bien situé face à ses concurrents. Sport.fr est parvenu à ne pas dépasser les 9 litres aux 100 kilomètres sur un parcours autoroutier en mode hybride. A vitesse plus soutenue, on aborde les 10 litres. Une jolie performance au regard du poids de l’animal.
A quel prix ? On s’attend à être assommé. Erreur ! L’Outlander PHEV affiche un prix de départ inférieur à 40 000 euros.