Médaillé d’argent, Renaud Lavillenie regrette l’attitude du public brésilien au moment du concours de saut à la perche.
Avec un saut à 5,98 m, le perchiste français Renaud Lavillenie a remporté la médaille d’argent aux Jeux olympiques de Rio. Il est devancé par le Brésilien Thiago Braz, auteur d’un saut à 6,03 m, nouveau record olympique. En conférence de presse, le tricolore expliquait être satisfait d’avoir obtenu une médaille et d’avoir donné son maximum. Mais il en voulait surtout au public brésilien d’avoir hué quasiment tous les perchistes. Il y a une vraie frustration et déception de voir qu’aux JO il n’y a aucune valeur de respect et de fair-play. C’est vraiment dommage. Ça perturbe énormément, on sent la méchanceté du public contre soi. Je comprends totalement que les Brésiliens soient pour Thiago Braz, mais le manque de respect n’est pas normal. J’ai pris ça comme une insulte, a expliqué le champion olympique de Londres. Selon lui, c’était la première fois qu’il voyait un stade siffler les athlètes adversaires de l’athlète local. Cette ambiance aura gâché l’expérience olympique de beaucoup de perchistes.
Lavillenie s’excuse de sa comparaison avec Owens
Renaud Lavillenie s’est comparé à l’athlète noir Jesse Owens aux JO de 1936 dans l’Allemagne nazie après avoir été sifflé par le public de Rio, une déclaration pour laquelle il s’est ensuite excusé sur Twitter. C’est la première fois qu’on voit ça en athlé. Je pense que la dernière fois qu’on a vu ça, c’est quand Jesse Owens a couru en 1936 (…) Ca fait chier d’avoir un public de merde comme ça sur des JO, a affirmé le perchiste au micro de Canal +.
Mardi matin, Lavillenie s’est excusé sur Twitter : Désolé pour cette mauvaise comparaison. C’était une réaction à chaud et je réalise qu’elle était inappropriée. Désolé tout le monde.