Les raisons qui ont poussé Marcelo Bielsa à démissionner de son poste samedi soir commencent à filtrer. Si le technicien argentin aurait surement pu se montrer moins exigeant, le rôle joué par Margarita Louis-Dreyfus dans cette décision n’est pas anodin.
Marcelo Bielsa n’est pas du genre à faire des concessions. Les dirigeants marseillais s’en sont bien rendus compte, lorsque samedi soir, le technicien argentin a annoncé sa démission. Motif évoqué par ce dernier ? Une confiance rompue, lorsque l’avocat de Margarita Louis-Dreyfus Igor Levin a souhaité revenir sur certains points de son accord passé avec Vincent Labrune. Si El Loco est resté assez vague lors de sa conférence de de presse samedi soir, on commence à en savoir désormais un peu plus.
Nos confrères de Canal + croient notamment savoir que l’actionnaire majoritaire aurait voulu supprimer une prime de 300 000 euros à Marcelo Bielsa. A cela, il faut ajouter une reconduction automatique de son contrat en fin de saison, qu’il avait obtenu auprès de Vincent Labrune. L’avocat de MLD voulait que cette dernière soit liée à une place parmi les 4 premiers du championnat.
Cette négociation de dernière minute, à trois jours de la reprise du championnat pour l’OM, a néanmoins de quoi étonner. Surtout après une année passée à travailler avec le personnage Marcelo Bielsa. Ce dernier n’est pas du genre à faire des concessions et accorde un importance presque démesurée à la parole donnée. Alors qu’il s’était mis d’accord avec Vincent Labrune, il a pu voir que le président phocéen n’était au final qu’un exécutant de la volonté de l’actionnaire majoritaire. Cette dernière, en voulant revenir sur certains points du contrat, a tout simplement brisé le fragile équilibre entre l’entraîneur argentin et sa direction. Face à un homme surnommé El Loco, ce n’était probablement pas la meilleure chose à faire.