Tony Parker s’était réveillé en quart de finale contre la Lettonie (84-70). hélas, le meneur de jeu des Bleus a replongé contre l’Espagne, jeudi, en demi-finales (75-80). Auteur de 10 points seulement avec seulement 4 tirs marqués en 17 tentatives, le Français a peut-être réalisé la pire prestation de sa carrière sous le maillot bleu.
Mardi soir face à la Lettonie, pour la première fois de la compétition, Tony Parker avait sorti l’artillerie lourde pour sortir les Bleus de leur début de match compliqué. Il avait notamment inscrit 9 points en 1’40. Je trouve qu’on a longtemps joué sur un faux rythme à cause notamment de leur défense en match-up zone. J’ai essayé d’être plus agressif pour mettre un peu de folie dans le match, a expliqué le meneur des Bleus, dans des propos rapportés par la FFBB. Ensuite on a bien mieux défendu, poussé les balles pour des paniers faciles, avait alors sobrement analysé le meneur des Bleus, avant de revenir sur sa prestation personnelle. Je n’étais pas inquiet, mais c’est vrai que ça fait du bien, a concédé le joueur des Spurs. J’attendais mon heure avec impatience et là, on en a eu besoin. Une prestation qui semblait démontrer que la France pourrait à nouveau s’appuyer sur sa star dans les moments difficiles face à l’Espagne. Un constat alors partagé par Vincent Collet à l’issue de ce France-Lettonie : Tony était beaucoup plus agressif que le match précédent. Il a bien maîtrisé le jeu et nous a permis de repasser devant lors de sa bonne séquence. Il n’a pas été beaucoup récompensé en seconde mi-temps mais cela va dans le bon sens. C’est un match qui va lui servir pour celui de jeudi.
Une retraite anticipée ?
Hélas, c’était avant. Contre l’Espagne, Tony Parker est redevenu l’ombre de lui-même. Ce joueur pâle que l’on avait déccouvert lors de la phase de poules, lâché par ses jambes de trentenaires. Sa prestation contre l’équipe de son ami Pau Gasol a été véritablement médiocre. Seulement 10 points au total avec un dramatique 4/17, et deux lancers francs capitaux ratés en prolongation. S’il n’est bien sûr pas le seul responsable du naufrage français en fin d’un match qui leur semblait acquis, avec 11 points d’avance en fin de troisième quart temps, TP sera bien sûr montré du doigt comme le symbole de cette France qui ne gagne plus. Il avait programmé une fin de carrière en Bleus après les JO de Rio, l’an prochain. Pas impossible qu’il renonce à ce dernier challenge…